Evolution RE2020
Evolution RE2020 - Maison passive et BEPOS
Ce concept d’habitat énergétiquement performant a été développé en Europe à partir des années 1970, d’après des normes très exigeantes et adaptées aux pays froids. Un premier label a été formalisé dès 1988.
La maison passive s’est ensuite développée avec le soutien de l’Union Européenne, et du programme CEPHEUS (Cost Efficient Passive Houses as European Standards), qui a validé ce concept au cours de l’hiver 2000-2001.
Pour le climat méditerranéen, un référentiel spécifique Passivhaus modifié a été étudié de 2005 à 2007 par le Consortium européen Passive-On mais n’a pas abouti, pour l’instant, à un label spécifique.
Il s’agit de définir comment prendre en compte les niveaux d’apport solaire qui sont beaucoup plus importants dans le Sud de l’Europe, et qui réduisent les charges thermiques en hiver, mais augmentent les problèmes de confort d’été.
Aujourd’hui, une maison passive peut être certifiée en France selon différents labels:

Les référentiels de ces labels diffèrent sur certains points (méthodes de comptabilisation de l’énergie, des surfaces, de test de l’étanchéité à l’air) mais convergent globalement sur des exigences similaires, qu’on peut plus ou moins résumer ainsi :
- Besoins en énergie de chauffage < 15 kWh/(m².an).
- Étanchéité à l’air : n50 < 0,6 vol/h au test de la porte soufflante.
- Consommation totale d’énergie de la maison < 120 kWh/ (m².an) d’énergie primaire, le besoin en énergie finale ne devant pas dépasser 50 kWh/m².an.
La certification selon ces labels passe par la validation de la conception et le calcul des consommations, puis par le test d’étanchéité à l’air et enfin par un suivi des consommations.
En France, pour être qualifiée de "passive" une maison doit donc réduire d’environ 75 % ses dépenses d’énergie de chauffage par rapport à une maison construite selon la RT 2005, et d’environ 40 % selon la RT 2012.
Un bâtiment passif coûte actuellement entre 15-25% de plus pour une maison individuelle, 5-10 % en habitat collectif et même moins pour les bureaux. Ce surcoût est dû à l’étude thermique, à la construction soignée, à la quantité et à la qualité de l’isolant et des autres matériaux, à l’utilisation de menuiseries performantes spécifiques.
Selon les cas, l’investisseur rentre dans ses frais entre une dizaine et une vingtaine d’années grâce aux économies d’énergie réalisées. De plus, la valeur patrimoniale d’un bâtiment passif est supérieure à celle d’une construction réglementaire équivalente, et ne peut qu’augmenter vu le coût croissant de l’énergie.
À l’avenir, la revente de ce type de bâtiment sera bien plus facile que celle de l’immense majorité du marche immobilier.
Financièrement, la Maison Passive est donc le meilleur compromis de construction entre coût global d’exploitation et investissement.
Source: tremco-illbruck SAS (www.tremco-illbruck.fr)
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